Mots clés : dépendance affective, abandon, estime de soi, regard des autres, solitude, assertivité, émotions, conflits, CNV, jeux psychologiques
EN QUOI LE COACHING PEUT-IL M'AIDER DANS MES RELATIONS ?
Trouver son équilibre lorsqu'on n'est pas en interaction n'est parfois pas évident, mais le maintenir dans la relation n'est carrément pas de tout repos ! Peut-être vous est-il déjà arrivé de prendre des bonnes résolutions pour vous-mêmes, d'être apaisé, puis l'Autre arrive et met tout par terre. "J'avais pourtant décidé de rester calme !" ou "J'avais réussi à gagner en confiance en moi et voilà que la remarque déplaisante de celui-ci saccage tout...". Avoir des interactions saines peut rapidement s'avérer compliqué !
Le domaine de la relation à autrui est large. Ce que je vous propose à travers mes séances de coaching, c'est plus précisément de :
֎ guérir de la dépendance affective, cette forme d'attachement aux autres qui vous empêche d'expérimenter l'amour et d'être bien avec vous-mêmes ;
֎ vous libérer d'une trop grande pression liée au regard des autres ;
֎ sortir de la solitude, apprendre à aller à la rencontre de nouvelles personnes et créer les conditions propices pour faire perdurer les liens ;
֎ apprendre l'assertivité, c'est-à-dire à vous affirmer avec tact ;
֎ gérer vos émotions avant, pendant ou après l’interaction avec d'autres personnes ;
֎ résoudre les conflits, qu'ils soient récents ou installés depuis longtemps, épisodiques ou récurrents.
Tous ces éléments sont détaillés ci-dessous.
GUÉRIR DE LA DÉPENDANCE AFFECTIVE
"L'amour immature dit : je t'aime parce que j'ai besoin de toi.
L'amour mature : j'ai besoin de toi parce que je t'aime."
Erich Fromm
La dépendance affective se caractérise par une souffrance dans ses relations, en particulier les plus intimes, du fait d'une peur intense et profonde d'être abandonné et d'être seul. Le dépendant affectif vit au travers du regard des autres et a des attentes irréalistes, ce qui fait qu'il est toujours en attente de démonstrations d'affection ou de reconnaissance. Cela peut l'amener à vivre des expériences amoureuses difficiles à répétition. Il fuit la solitude, angoisse sans nouvelles de ses proches, et a tendance à prendre pour lui le comportement des autres. La dépendance trouve son origine dans une faible estime de soi et dans des situations où on s'est senti abandonné (séparation prématurée d'un enfant avec ses parents, rupture amoureuse difficile, parents peu affectueux/distants/absents, etc.). Le paradoxe est que, généralement, le dépendant cherche inconsciemment à se remettre dans les conditions de l'abandon... Drôle de mécanisme, non ? En réalité, ce sont autant d'opportunités qu'il s'offre de surmonter sa dépendance, mais encore faut-il en avoir conscience et savoir comment faire... Ici, l'aide d'un coach peut être précieuse.
Ne plus être dépendant, c'est vivre pour soi, et non pour les autres ou au travers d'eux, quel que soit leur rôle dans votre vie, que ce soit votre amoureux, votre patron ou votre enfant. Vous êtes la personne la plus apte à prendre soin de vous, et si vous ne le faites pas, qui le fera ?
SE LIBÉRER DE L'EMPRISE DU REGARD DES AUTRES
"L'enfer c'est les autres" comme le disait Sartre, et on comprend ce qu'il veut dire dans la présentation qu'il fait de sa pièce Huit Clos « Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l’autre ne peut être que l’enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont, au fond, ce qu’il y a de plus important en nous, même pour la propre connaissance de nous-mêmes. Nous nous jugeons avec les moyens que les autres nous ont fournis. Quoi que je dise sur moi, quoi que je sente de moi, toujours le jugement d’autrui entre dedans. Je veux dire que si mes rapports sont mauvais, je me mets dans la totale dépendance d’autrui et alors en effet je suis en enfer. Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu’ils dépendent du jugement d’autrui ».
Se détacher du regard des autres est tout un art. S'il ne s'agit pas de complètement l'occulter - nous restons des êtres sociaux -, réduire son influence peut être salvateur, afin d'adopter une façon de faire qui vous convienne davantage. D'autant plus que, contrairement à ce qu'on peut penser au premier abord, l'opinion que vous portez sur vous-même a beaucoup plus d'impact sur votre vie que l'opinion des autres ; selon ce que vous croyez de votre valeur, vous oserez ou non aborder cette personne, postulerez ou non à ce job, serez apte ou non à mettre en confiance vos interlocuteurs, etc. L'opinion qu'on a de soi conditionne les risques qu'on est prêt à prendre, et donc ce qu'on fait de notre vie. L'opinion des autres, elle, peut avoir quelques conséquences comme l'appréciation scolaire/professionnelles ou l'envie de vous revoir qu'aura une personne/son amabilité à votre égard... Mais si quelqu'un ne vous apprécie pas ou émet un jugement prématuré à votre encontre, vaut-il vraiment la peine de chercher à approfondir la relation avec lui ?
SAVOIR APPRÉCIER LA SOLITUDE, OUI. LA SUBIR, NON MERCI.
Le sentiment de solitude peut arriver très rapidement, avec un changement de situation comme un déménagement ou un départ à la retraite, ou simplement avec ce sentiment qui s'installe à l'aune d'une réflexion sur soi-même ou d'une remarque désobligeante, ... Elle n'est pas une fatalité, il est possible d'en sortir à tout moment moyennant quelques démarches.
Simplement, ces démarches peuvent parfois sembler insurmontables pour diverses raisons. Ce sont ces raisons que nous allons creuser, pour (re)trouver l'énergie et la motivation de la rencontre ou des retrouvailles avec d'anciennes connaissances, que ce soit pour créer des liens amoureux, amicaux, de voisinage, entre collègues, ou resserrer les liens familiaux. Il y a certainement de nombreuses personnes qui attendent avec impatience de vous rencontrer !
Inconsciemment, il peut aussi arriver de mettre les autres à distance. C'est une éventualité que nous explorerons ensemble. Parfois également, la solitude est une perception subjective de notre situation. Il peut arriver d'être bien entouré mais de se sentir seul, notamment dans le cas où on souffre de dépendance affective. Un travail ciblé sera alors effectué en ce sens.
APPRENDRE A S'AFFIRMER
L'assertivité, c'est la capacité à s'exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. C'est la juste place à adopter face à quelqu'un pour ne pas l'agresser, la dominer, ou s'écraser devant son bon vouloir. Une relation d'égal à égal.
Doute, peur et/ou culpabilité peuvent vous empêcher de vous affirmer comme vous le souhaiteriez. Grâce au coaching, vous serez capable de dire non, de poser sereinement vos limites et les faire respecter, vous acquerrez les bons réflexes relationnels, et vous saurez vous exprimer clairement, notamment grâce au apports de la Communication Non Violente.
BIEN GÉRER SES ÉMOTIONS
Bien gérer ses émotions est très utile, quand on sait par exemple qu'en cas de trop forte intensité, elles nous empêchent de prendre des décisions éclairées ou nous font parfois dire n'importe quoi, ce qui peut par exemple déboucher sur des conflits inutiles !
Savoir les gérer, c'est développer son intelligence émotionnelle, et on peut le faire tout au long de sa vie. Cela implique en particulier de :
֎ savoir reconnaitre les émotions dans les sensation corporelles qu'elles génèrent, les différencier et leur donner un nom ;
֎ comprendre leur message, car les émotions ne se manifestent pas pour rien ;
֎ pouvoir prendre du recul, ne pas être imbibé de l'émotion ou noyé dans celle-ci ;
֎ accepter qu'on est responsable des émotions qu'on ressent, et être capable d'accueillir celles des autres ;
֎ savoir quoi faire de la tension corporelle induite par l'émotion, comme par exemple le surplus d'énergie qui vient avec la colère, pour être soulagé.
LIMITER ET RÉSOUDRE LES CONFLITS
"La violence est l'expression tragique de besoins non satisfaits. C'est la manifestation de l'impuissance et/ou du désespoir de quelqu'un qui est si démuni qu'il pense que ses mots ne suffisent plus pour se faire entendre. Alors il attaque, il crie, il agresse..."
Marshall B. Rosenberg, créateur de la Communication non Violente
Les conflit peuvent trouver leur origine dans de nombreuses sources, comme une difficulté à s'affirmer sereinement, une mauvaise gestion des émotions, une tendance à la surinterprétation des propos de l'interlocuteur - souvent liée à une mauvaise estime de soi -, des jeux psychologiques (voir ci-dessous), des conflits de valeurs, une difficulté à accepter le point de vue de l'autre, etc. Il s'agira tout d'abord d'identifier précisément ce qui est en cause, puis le travail sera adapté en fonction de cela.
La Communication Non Violente vous fournira bien sûr, comme son nom l'indique, des clés essentielles pour exprimer son point de vue et ses besoins sans heurter l'(es) interlocuteur(s), et l'Analyse Transactionnelle vous aidera à comprendre ce qui se joue dans l'échange.
Les jeux psychologiques
Les jeux psychologiques sont un échange entre plusieurs personnes dont le but pour chacun n'est pas la poursuite de la discussion au niveau de ce qui est dit : le but réel se lit entre les lignes. Les jeux se caractérisent par des intentions cachées conscientes ou inconscientes de manipuler l'autre. Jouer apporte des bénéfices, que ce soit la déresponsabilisation, l'obtention de signes de reconnaissance, l'illusion du pouvoir ou d'être plus solide qu'on ne l'est, etc. Par exemple si on dit "regarde ce que tu m'as fait faire !", c'est une façon de se déresponsabiliser. Ou alors, en étant exagérément flatteur pour obtenir ce qu'on souhaite, on va chercher la toute-puissance.
Ils portent le nom de jeu car chacun joue un rôle défini par le jeu, les échanges sont répétitifs et codifiés, et car il y a une progression dans le jeu (amorce, cœur du jeu et conclusion) avec la possibilité d'avoir l'impression de perdre ou de gagner pour chacun.
Les jeux sont généralement négatifs, usants, énergivores et toxiques. C'est pourquoi il est important de savoir les repérer pour ne pas les provoquer ou entrer dedans.
OUTILS UTILISÉS
Communication non violente, théorie des Jeux psychologiques, Etats du moi de l'analyse transactionnelle, travail sur l'estime de soi, développement de l'intelligence émotionnelle, acceptation émotionnelle et sensorielle, réflexes de communication saine, travail sur les besoins et les valeurs, visualisations, ateliers corporels, pleine conscience, mises en situation, jeu du Tao.
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